Probablement l'une des pelouses sur calcaire les plus chaudes et les plus sèches de la Montagne St Pierre !

Il s’agit d’un vaste versant abrupte, très bien exposé et couvert d’une végétation pelousaire maigre et rase. La craie y affleure presque partout. Les pelouses sèches constituant la réserve naturelle se prolongent, en surplomb, par des pelouses sur graviers, devenues très rares sous nos latitudes.

 

Une cheminée, qui servait autrefois d’appel d’air pour évacuer la fumée émise par les trains à vapeur, se dresse en plein cœur du site. La majeure partie du terrain a été fortement perturbée au début du 20e siècle et lors du creusement du tunnel. 

 

Ce site est extrêmement intéressant car on y retrouve une association très spécifique de plantes. Des botanistes - Willem et Blanckenberg ont décrit cette association en 1975.

 

Ces pelouses herbeuses ont pour origine les pratiques agro-pastorales ancestrales de pâturage par chèvres et moutons sous la houlette du berger et du feu printanier bouté par celui-ci pour hâter la repousse des graminées et freiner les ligneux.

 

Outre cette fameuse association végétale, on y retrouve aussi des espèces peu courante pour la région comme l'aster linosiris ou la germandrée des montagnes tandis que le grillon des champs a su profiter de cette pente bien souvent dénudée de végétation  pour y installer une population.